l'esthétique en vogue me donne une seule envie : porter la moustache
Jeu blanc quote of the day:
"Nous avons tout appris ensemble; ensemble nous avons appris à nous élever au-dessus de nous, vers nous-mêmes et à avoir des sourires sans nuages: - sans nuages, souriant avec des yeux clairs, à travers des lointains immenses, quand, au-dessous de nous bouillonnent, comme la pluie, la contrainte et le but et la faute.
Et quand je marchais seul, de quoi mon âme avait-elle faim dans les nuits et sur les sentiers de l'erreur? Et quand je gravissais les montagnes qui cherchais-je sur les sommets, si ce n'est toi?
Et tous mes voyages et toutes mes ascensions: qu'était-ce sinon un besoin et un expédient pour le malhabile? - toute ma volonté n'a pas d'autre but que celui de prendre son vol, de voler dans le ciel! (…)
J'en veux aux nuages qui passent, ces chats sauvages qui rampent : ils nous prennent à tous deux ce que nous avons en commun, - l'immense et infinie affirmation des choses.
Nous en voulons à ces médiateurs et à ces mêleurs, les nuages qui passent: à ces êtres mixtes et indécis, qui ne savent ni bénir ni maudire du fond du coeur.
Je préfère me cacher dans le tonneau sans voir le ciel ou m'enfouir dans l'abîme, que de te voir toi, ciel de lumière, terni par les nuages qui passent!
Et souvent j'ai eu envie de les fixer avec des éclairs dorés, et, pareil au tonnerre, de battre la timbale sur leur ventre de chaudron: - timbaler en colère, puisqu'ils me dérobent ton affirmation, ciel pur au-dessus de moi! ciel clair! abîme de lumière! - puisqu'ils te dérobent mon affirmation!
Mais moi je bénis et j'affirme toujours, pourvu que tu sois autour de moi, ciel clair, abîme de lumière! - c'est alors que je porte dans tous les abîmes ma bienfaisante affirmation.
Je suis devenu celui qui bénit et qui affirme: et j'ai longtemps lutté pour cela; je fus un lutteur, afin d'avoir un jour les mains libres pour bénir.
Ceci cependant est ma bénédiction: être au-dessus de chaque chose comme son propre ciel, son toit arrondi, sa cloche d'azur et son éternelle quiétude : et bienheureux celui qui bénit ainsi! (…)
"Par hasard" - c'est là la plus vieille noblesse du monde, je l'ai rendue à toutes les choses, je les ai délivrées de la servitude du but.
Cette liberté et cette sérénité célestes, je les ai placées comme des cloches d'azur sur toutes les choses, lorsque j'ai enseigné qu'au-dessus d'elles, et par elles, aucune "volonté éternelle" - n'affirmait sa volonté. (…)
Un peu de sagesse est possible; mais j'ai trouvé dans toutes choses cette certitude bienheureuse: elles préfèrent danser sur les pieds du hasard.
O ciel au-dessus de moi, ciel pur et haut! Ceci est maintenant pour moi ta pureté qu'il n'existe pas d'éternelles araignées et de toile d'araignée de la raison: - que tu sois un lieu de danse pour les hasards divins, que tu sois une table divine pour le jeu de dés et les joueurs divins! -
Mais tu rougis? Ai-je dit des choses inexprimables? Ai-je maudit en voulant te bénir?"
Jeu blanc quote of the day:
"Nous avons tout appris ensemble; ensemble nous avons appris à nous élever au-dessus de nous, vers nous-mêmes et à avoir des sourires sans nuages: - sans nuages, souriant avec des yeux clairs, à travers des lointains immenses, quand, au-dessous de nous bouillonnent, comme la pluie, la contrainte et le but et la faute.
Et quand je marchais seul, de quoi mon âme avait-elle faim dans les nuits et sur les sentiers de l'erreur? Et quand je gravissais les montagnes qui cherchais-je sur les sommets, si ce n'est toi?
Et tous mes voyages et toutes mes ascensions: qu'était-ce sinon un besoin et un expédient pour le malhabile? - toute ma volonté n'a pas d'autre but que celui de prendre son vol, de voler dans le ciel! (…)
J'en veux aux nuages qui passent, ces chats sauvages qui rampent : ils nous prennent à tous deux ce que nous avons en commun, - l'immense et infinie affirmation des choses.
Nous en voulons à ces médiateurs et à ces mêleurs, les nuages qui passent: à ces êtres mixtes et indécis, qui ne savent ni bénir ni maudire du fond du coeur.
Je préfère me cacher dans le tonneau sans voir le ciel ou m'enfouir dans l'abîme, que de te voir toi, ciel de lumière, terni par les nuages qui passent!
Et souvent j'ai eu envie de les fixer avec des éclairs dorés, et, pareil au tonnerre, de battre la timbale sur leur ventre de chaudron: - timbaler en colère, puisqu'ils me dérobent ton affirmation, ciel pur au-dessus de moi! ciel clair! abîme de lumière! - puisqu'ils te dérobent mon affirmation!
Mais moi je bénis et j'affirme toujours, pourvu que tu sois autour de moi, ciel clair, abîme de lumière! - c'est alors que je porte dans tous les abîmes ma bienfaisante affirmation.
Je suis devenu celui qui bénit et qui affirme: et j'ai longtemps lutté pour cela; je fus un lutteur, afin d'avoir un jour les mains libres pour bénir.
Ceci cependant est ma bénédiction: être au-dessus de chaque chose comme son propre ciel, son toit arrondi, sa cloche d'azur et son éternelle quiétude : et bienheureux celui qui bénit ainsi! (…)
"Par hasard" - c'est là la plus vieille noblesse du monde, je l'ai rendue à toutes les choses, je les ai délivrées de la servitude du but.
Cette liberté et cette sérénité célestes, je les ai placées comme des cloches d'azur sur toutes les choses, lorsque j'ai enseigné qu'au-dessus d'elles, et par elles, aucune "volonté éternelle" - n'affirmait sa volonté. (…)
Un peu de sagesse est possible; mais j'ai trouvé dans toutes choses cette certitude bienheureuse: elles préfèrent danser sur les pieds du hasard.
O ciel au-dessus de moi, ciel pur et haut! Ceci est maintenant pour moi ta pureté qu'il n'existe pas d'éternelles araignées et de toile d'araignée de la raison: - que tu sois un lieu de danse pour les hasards divins, que tu sois une table divine pour le jeu de dés et les joueurs divins! -
Mais tu rougis? Ai-je dit des choses inexprimables? Ai-je maudit en voulant te bénir?"