vendredi 5 juin 2009

Sisyphe. Point.

La question aristotélicienne du premier moteur demeure... Juste la transposer au monde sans dieu, sans transcendance autre que cette ferme voix disant que quelque chose de plus important que moi seul existe, et que nous ne saurons jamais ce que cette chose est.
La véritable humilité est dans l'ignorance, la suspension du jugement. A travers l'histoire, notre espèce est confrontée à ce fait terrifiant qu'elle ignore ce qu'elle est, et où nous allons dans cet océan de chaos. Les parents, les chefs, les prêcheurs n'en savent pas plus. Apprendre à se placer en vulnérabilité, dans un état d'esprit ouvert, chaotique, confus, malléable. Questionner, penser par soi-même, chercher. Le but est de chercher, d'être.
La question du premier moteur demeure, donc. Il est intérieur, il doit bien être quelque part!? Le simple plaisir d'exister ? Faire de la musique ? Aimer ? Choisir son premier moteur, choisir son ancrage, son mouvement. Tendre.



Hum... quote of the day: "Tu ferais quoi si tu ne faisais pas de musique?"